Arrestation de Salafistes : de la poudre aux yeux ou une réelle volonté de stopper la violence !

Arrestation de Salafistes : de la poudre aux yeux ou une réelle volonté de stopper la violence !
National
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La violence des Salafistes continue de terroriser les citoyens tunisiens où qu’ils soient et sur l’ensemble du territoire du pays. Ce phénomène a eu déjà de très graves répercussions sur le comportement des citoyens qui se sentent en pleine insécurité dans leur propre pays où qu’ils se trouvent, mais aussi sur des activités économiques comme le tourisme par exemple dont les prévisions, après une légère amélioration, plongent de nouveau vers les ténèbres, ces ténèbres que nous promettent ces barbus ! Dès lors, l’État voit à la fois sa légitimité et son aura mis sur la balance. Au regard des citoyens, l’État tire sa légitimité, entre autres, de sa capacité à assurer la protection des personnes et des biens. Or et jusque-là, l’État a lamentablement échoué dans cette tâche primordiale pour la vie en société. Il est donc de son devoir et de ses obligations d’assurer cette fonction ? Ce qu’il n’a pas réussi commentant le comportement des Salafistes comme celui de Tunisiens « égarés » et avec qui il faut dialoguer ! Laisser des groupes privés s’arroger le droit d’user de la violence alors qu’elle est exclusive à l’État ne peut ouvrir la porte qu’à la multiplication de ces groupuscules et à faire rentrer le pays dans un tourbillon de violence. Profession de foi ou subterfuge ? En tous les cas, l’accusation de collusion entre la troïka au pouvoir et les Salafistes peut être valablement suspectée ! D’un autre point de vue, et à moins d’accords secrets entre les intéressés, ces manifestations de violence portent un rude coup à l’image et à la crédibilité de l’État qui perd son prestige et son autorité non seulement à l’égard de ces Salafistes, mais aussi à l’égard aux yeux de l’ensemble de la société dont les membres ne respectent plus ses prérogatives. L’arrestation de trois Salafistes, hier samedi 9 juin, au sonne-t-elle le réveil de l’État qui va finalement essayer de s’interposer à ce phénomène de la violence ou n’est-ce que de la poudre aux yeux jetée à la « figure » de l’opinion publique pour la calmer et lui faire croire en sa volonté de stopper cette violence ? Seul l’avenir pourrait nous apporter les premiers éléments de réponse !



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