Des touristes et des journalistes étrangers apprécient la manif de soutien aux médias

Des touristes et des journalistes étrangers apprécient la manif de soutien aux médias
National
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Ils étaient près deux cents personnes, dont des journalistes, des membres de l’opposition parlementaire, des syndicalistes et des militants de droits de l’homme à se rassembler aujourd’hui, vers midi, devant le théâtre municipal de Tunis. Malgré leur petit nombre par rapport à l’intérêt suscité par la question, probablement parce que l’appel à ce rassemblement inopiné a été lancé tardivement, ils ont su créer l’événement à travers leurs slogans à l’adresse de l’autorité gouvernante et de la société civile. Dénonçant la nouvelle milice et les nouvelles pratiques qui menacent les libertés et les acquis de la révolution, ils ont exprimé leur détermination à faire face à toute tentative d’asservissement de la presse et des gens du métier. Parmi les présents sur les lieux on a noté la présence de deux journalistes étrangers qui filmaient le rassemblement et observaient la scène. En face, une centaine de citoyens massés de l’autre côté de la chaussée et réagissaient à la manifestation de différentes manières. Quelques-uns voulant provoquer les manifestants se sont mis à les huer et à scander des slogans qui leur sont hostiles. Ils étaient si peu nombreux que seuls ceux qui étaient proches d’eux s’en étaient aperçus. Un agent civil a réussi à les éloigner des lieux pour empêcher d’éventuelles altercations afin d’éviter les coups de bec. La majorité de ceux qui étaient dans la foule soutenait les manifestants dans leur mouvement. Plusieurs se sont montrés inquiets pour le sort de la Tunisie et des libertés. Des touristes étaient présents et ne sont ni inquiétés ni gênés par ce spectacle auquel ils sont déjà habitués dans leurs contrées. Certains se sont mêlés à la foule, surtout que l’allure des manifestants n’inspire aucune crainte. Il n’ y a eu ni incident ni agression. Tout s’est produit dans le calme et avec civisme du début jusqu’à la fin. La police dont le dispositif est assez réduit était là pour empêcher tout débordement et éviter tout ce qui peut menacer l’ordre public.



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