Message à Jebali au sujet des Tunisiens au Syrie, "Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens" !

Message à Jebali au sujet des Tunisiens au Syrie, "Tuez-les tous, Dieu reconnaîtra les siens" !
National
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« Dieu protégera les ressortissants tunisiens en Syrie » vient de déclarer le chef du gouvernement de transition, Hamadi Jebali, ce matin sur les ondes de Shems FM, en réponse à la question sur l'avenir de nos compatriotes vivant en Syrie. Une question qui a pris une autre dimension suite à la décision d’expulser l’ambassadeur syrien en Tunisie. Avant-hier, samedi 4 février 2012, le Président provisoire Marzouki avait annoncé en « exclusivité » sur la page Facebook de la Présidence tunisienne, la décision de notre gouvernement d'expulser l'ambassadeur syrien et l'abrogation de toute reconnaissance du régime de Bachar Al Assad. Le lendemain, dimanche 5 février 2012, Hamadi Jebali avait appelé, à Munich à l'occasion de la 48ème conférence annuelle sur la sécurité, la communauté internationale à adopter une position claire vis-à-vis du régime syrien. Il est même allé jusqu'à appeler tous les pays à expulser les ambassadeurs syriens et à rompre leurs relations avec le régime en place. Mais Jebali, Marzouki et le gouvernement provisoire ont-ils pensé aux retombées d'une telle décision sur nos ressortissants, en Syrie, qui sont estimés à 3000 Tunisiens, un chiffre sujet à controverse et peut être revu à la hausse ? Non, ils ont eu droit comme réponse à leur sécurité « Dieu les protégera », car, pour le moment, aucun vrai plan d’évacuation n' a été évoqué ! Quant à la décision d’expulser l’ambassadeur syrien en Tunisie, plusieurs partis ainsi que l'UGTT l'ont critiquée et considérée comme hâtive. Ce magma diplomatique, qui mettra nos compatriotes en péril, s’avère être un geste plutôt symbolique. En effet, l'ambassadeur syrien aurait quitté la Tunisie début 2011, comme il vient d’être annoncé par l'ex-diplomate tunisien Taoufik Ouannes, sur les ondes de Mosaique Fm. N.B : Ce titre nous a été proposé par notre lecteur Mohamed Sadok Lejri. Le titre précédant était « Question à Jebali : “Et si Dieu…?” »



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