Les réactions au communiqué d'Essebsi commencent

Les réactions au communiqué d'Essebsi commencent
National
print



Suite au communiqué publié aujourd'hui par Beji Caïd Essebsi et dans lequel il s'adresse à l'opinion publique, peu de réactions de la part des partis concernés ont été enregistrées. C’est seulement après avoir été contactés par Shems FM que les présidents des partis de la Troïka ont réagi aux critiques de l'ex-Premier ministre. Ce dernier avait déploré, dans son communiqué, le flou qui règne sur le travail de l'Assemblée Constituante et la crise de confiance qui en découle, d'où les divers mouvements de protestation dans plusieurs régions. Le président du groupe parlementaire du parti Ettakatol, Mouldi Riahi, a qualifié d'exagérés et de pessimistes les propos de BCE, rappelant que la situation sécuritaire est en train de se stabiliser de nouveau. Sahbi Atig, représentant Ennahdha, a souligné que l'organisation des pouvoirs publics est très claire et, de ce fait, les propos de BCE ont surpris les élus du parti de Ghannouchi. Quant à Abdelraouf Ayadi, du CPR, il s'interroge sur les manifestations d'extrémisme qu'a évoqué BCE dans son communiqué. De façon générale, la Troïka est unanime sur le fait que Béji Caïd Essebsi exagère et dramatise grandement la situation. Dire que son communiqué n'a donc pas été bien accueilli par cette Troika est un euphémisme. Le ministre de l'Enseignement supérieur a même parlé de propos irréalistes de la part de BCE. Moncef Ben Salem a tout de même nuancé en indiquant qu'en tant que ministre, il lui est impossible de concilier ses tâches de membre à l'AC et celle au ministère. Il invite ainsi tous les ministres à démissionner de leurs postes à l'AC. Ce soir, Walid Bennani et Mouldi Riahi, respectivement d’Ennahdha et d’Ettakatol, ont réagi sur la radio privée Mosaïque FM, et ce, après le représentant d’Ettajdid. Walid Bennani, d'Ennahdha, pense que BCE cherche à unifier l'opposition. Mouldi Riahi d’Ettakatol, lui, déplore la dramatisation incroyable de BCE alors qu'il n'y a presque rien d'alarmant actuellement.



André Parant juge nécessaire de préserver les acquis démocratiques en Tunisie

Précédent

Tunisie : Kais Saied annonce l’arrestation d’un terroriste

Suivant