Fac de La Manouba: incidents graves à l’ouverture des examens

Fac de La Manouba: incidents graves à l’ouverture des examens
National
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Ce matin, l’ouverture des examens partiels du premier semestre à la FLAHM s’est déroulée dans une atmosphère d’insécurité. La demande faite par le doyen au ministre de l’Enseignement supérieur quant à l’évacuation des sit-ineurs et à la protection de la faculté est restée visiblement lettre morte. Déterminés à faire réussir les épreuves, les enseignants se sont mobilisés et ont dû former des cordons devant les différents départements. C’est devant le bâtiment d’arabe qu’on a pu constater les incidents les plus graves. Quelques enseignants et des membres du personnel administratif qui veillaient au bon déroulement des examens ont été pris à partie par un groupe de barbus extrêmement violents. Ces derniers ont, dans un élan de fureur, fait voler en éclat les vitres de la porte du département, provoquant des blessures de quelques professeurs et d’ouvriers. Mais le plus déplorable réside dans les propos injurieux adressés aux enseignants, allant jusqu’à la menace de mort. Inutile de décrire alors le climat de terreur dans lequel les épreuves se sont poursuivies. La transgression de la loi et des règlements régissant la vie de la FLAHM s’est manifestée par ailleurs par un groupe d’une trentaine de personnes qui ont forcé le portail de la faculté. Il faut rappeler que ladite fac est depuis le 20 janvier transformée en centre d’examens qui interdit l’accès à toute personne qui n’y est pas inscrite. Face à ces graves dépassements, devant la passivité inadmissible des autorités politiques, les enseignants de la FLAHM sont convoqués à une assemblée générale à 12h pour examiner la situation délétère qui prévaut au sein de leur institution.



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