Après l'affaire de limogeage de Moncef Laâjimi, un mandat d’amener à son encontre

Après l'affaire de limogeage de Moncef Laâjimi, un mandat d’amener à son encontre
National
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Un mandat d'amener a été émis aujourd'hui à l'encontre de l'ancien directeur général des brigades d’intervention, Moncef Laâjimi, dans l’affaire des martyrs de Thala et de Kasserine, rapporte Mosaique FM. Le 10 janvier dernier, Moncef Laâjimi a été "limogé" de ses fonctions par Ali Laârayedh, le ministre de l'Intérieur. Officiellement, pour réorganiser les forces de l'ordre, mais officieusement, Moncef Laâjimi serait impliqué dans les événements de Thala et Kasserine. Ce qui avait provoqué un sit-in des forces de l’ordre, dénonçant une telle décision, car ils estimaient « qu'ils ont protégé la révolution ». En parallèle, une autre manifestation contre le sit-in des forces de l'ordre avait eu lieu pour soutenir la dite décision du ministre. Bref, une affaire qui a fait beaucoup de bruit à coups de vidéos sur Facebook et de déclarations du syndicat des fonctionnaires de la direction générale des brigades d'intervention. Finalement, pour apaiser la tension, M. Lâajimi avait été "nommé" chargé de fonction auprès du ministre de l'Intérieur. Or, apparemment, selon certains, c'était une décision pour préparer le terrain à ce mandat d'amener et on ne risque pas, cette fois, d'assister à de nouvelles manifestations soutenant M. Lâajimi, vu que des promotions ont eu lieu dans le corps des forces de l'ordre. En plus de M. Lâajimi, deux autres mandats d'amener ont été émis, à l'encontre du directeur de la sécurité présidentielle, Moncef Krifa, et du directeur de la lutte antiterroriste, Khaled Ben Saïd. Ces derniers étaient absents hier, au procès des martyrs de Thala et de Kasserine, après avoir, les deux, présenté pour excuse, un certificat médical.



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