Bhiri et la polémique du frère pédophile !

Bhiri et la polémique du frère pédophile !
National
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Le ministre de la justice, Noureddine Bhiri, et par sa décision de faire bénéficier 3.868 détenus de l’amnistie spéciale en annulant ou en réduisant leurs peines et en faisant bénéficier quelques 4.976 autres de la liberté conditionnelle, à l’occasion de la célébration du premier anniversaire de la liberté et de la dignité, ne pensait pas devenir l'objet de toutes les critiques et provoquer l’acharnement des internautes. « Oubliez les droits des enfants, concentrez-vous sur les droits des pédophiles » pouvons-nous lire sur Twitter ou dans les commentaires sur la page Facebook de Noureddine Bhiri. Il y a même eu la création de la page "Pour la castration chimique du frère pédophile de Bhiri". La raison de ces reproches : le frère de l’actuel ministre de la Justice figurait parmi les détenus ayant bénéficié de l’amnistie. Il encourt une peine qui remonte à onze ans. Pire, son frangin serait inculpé puis emprisonné pour pédophilie. Bhiri, dans son intervention sur les ondes de Mosaique ou sur la page d’« Al Oula » n’a pas évoqué les allégations dont son frère avait fait objet, mais a annoncé que son égal a bénéficié comme tant d’autres de cette amnistie puisqu’il répond aux conditions requises pour sortir après 4 ans de prison. Les internautes n’étaient pas les seuls à contester cette décision. Puisque toute la région de la ville de Jébéniana, dont sont originaires Noureddine Bhiri et a fortiori son frère Néji Bhiri, a manifesté contre cette décision, mais aussi pour exprimer son mécontentement vis-à-vis de l’attitude du nouveau gouvernement qui peine à répondre aux demandes incessantes des jeunes chômeurs. Nous avons essayé à maintes reprises de contacter le ministre de la justice, en vain. Ce qui est sur, c'est qu'un minimum de transparence est exigé dans des affaires pareilles. Et comme il a été bien dit dans un Tweet "Les ministres devraient déclarer combien de proches ils ont en prison à part leur bien".



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