De Sousse à Nessma Tv, un manifestant omniprésent...

De Sousse à Nessma Tv, un manifestant omniprésent...
National
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Cette semaine, la ville de Sousse a connu des événements d'une gravité extrême où tout a commencé quand une étudiante de la faculté des lettres et des sciences humaines s'est présentée à l'établissement avec un niqab. Quelques jours plus tard, une seconde étudiante se présente à ladite faculté pour s'inscrire et refuse de dévoiler son visage pour une simple identification. Pour manifester leur mécontentement, des "amis" à cette dernière étudiante se sont réunis, samedi dernier, dès 7h du matin, devant l'enceinte de la Faculté des lettres et des sciences humaines brandissant des pancartes revendiquant le droit de porter le Niqab. Ils sont même allés jusqu'à frapper le secrétaire général de la faculté, M. Moncef Abdeljelil. Heureusement que beaucoup d'étudiants, et notamment ceux de l'UGTT, se sont opposés solidement à ces individus et les ont poussés en dehors de l'université. Une vidéo sur Facebook, datée du 7 octobre, montre un individu, se déclarant comme un étudiant, exprimer son désaccord total avec la décision de la faculté. Au-delà de sa façon assez agressive d'exprimer son point de vue, nous avons été grandement étonnés de voir son visage associé aux événements qui se sont passés aujourd'hui devant le local de Nessma TV.

Sur la photo AFP associée à la dépêche de la TAP qui évoque ce qui s'est passé devant le local de la chaine privée, nous voyons des policiers accompagner (on ne sait où) "gentiment" un des manifestants.

La dépêche date du 9 octobre 2011 et la ressemblance de ce "manifestant" avec l'individu de la vidéo de Sousse est frappante. Mieux, cet individu porte les mêmes vêtements, la même casquette et la même besace aussi bien dans la vidéo que sur la photo AFP. Ce jeune homme est certainement dynamique, et le fait de participer à deux manifestations portant sur le même sujet religieux, ne peut être que coïncidence. Espérons juste qu'il ne se fera pas piéger une autre fois par une caméra, car à ce moment-là, ce sera à se demander si il n'est pas devenu copain-copain avec la police !



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