Depuis les bourdes répétées post-révolution du 14 janvier, la France fait ce qu’elle peut pour redorer son image auprès de la Tunisie. Ainsi, apprend-t-on, que les deux gouvernements ont signé deux accords portant sur le développement du secteur des nouvelles technologies et plus précisément sur le développement de l’e-économie. C’est ce qui ressort de la dernière visite du ministre de l’Economie numérique Eric Besson en Tunisie. Un tel accord aura pour conséquence l’organisation de rencontres franco-tunisiennes du logiciel libre dans notre pays.
Un autre accord entre les deux Etats porte sur la formation des PME aux nouvelles technologies. Il aura pour but de mettre en place un « passeport pour l’économie numérique ». Ceci va permettre aux très petites entreprises ainsi qu’aux PME de se former à l’usage de ces technologies.
« La France veut placer le secteur du numérique au cœur de sa coopération avec la Tunisie nouvelle. Nous souhaitons notamment renforcer la contribution du secteur numérique à la croissance tunisienne et faciliter la formation et l'insertion professionnelle », a ainsi déclaré Eric Besson, dans l’optique de renforcer les liens entre les deux pays.
Par ailleurs, France Télécom Orange souhaite continuer à investir en Tunisie à travers la création de 150 emplois, d’après l’annonce faite par Stéphane Richard, le PDG de la société française. Il a, par ailleurs, indiqué qu’il attend toujours l’aboutissement des mesures prises par la commission tunisienne chargée des confiscation des avoirs de la famille du président déchu avant de se déclarer sur les parts détenus jusqu’ici par Marwan Mabrouk et Cyrine Ben Ali (51%). Enfin, le PDG de France Télécom Orange a également exprimé le souhait de "lancer une nouvelle activité en Tunisie, dès cette année, avec 150 emplois dans le domaine de la maintenance informatique".
Rappelons que les Americains aussi s'interessent à la Tunisie. Le 30 juin dernier, pas moins de sept chefs d'entreprises américaines (General Electric, Bechtel, Boeing, Coca-Cola, Dow Chemicals, Exxon Mobil et Marriott ) étaient en visite dans nos contrées. Ils y ont rencontré des responsables gouvernementaux afin d'explorer les opportunités d'affaires.
