Lu, vu et entendu - Docteur Honoris Causa

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Chroniques
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Fallait y penser ! Devant l’étendue des crimes commis et en reconnaissance de leur esprit magouilleur, Mejnoun et Leila viennent d’être admis comme docteurs honoris causa de l’Université Madoff. Cette distinction a été accordée aux Bonnie et Clyde de la Medjerda sur intervention personnelle du pote Madoff qui, du fond de sa cellule, a décidé de les honorer dans le déshonneur. Dommage pour Abdelwahab Abdallah, il ne pourra pas mettre en scène cette distinction bidon. Et dommage pour Abdelaziz Ben Dhia qui ne pourra pas broder autour de beaux discours.

J’imagine d’ici les gros titres que ça aurait fait dans les journaux d’époque ! Heureusement, les temps ont changé…

ETRANGE ETRANGERS

Relevé sur une petite annonce, un propriétaire de villa à la Marsa qui cherchait comme locataires « des coopérants étranges de préférence ». Si les coopérants sont généralement étrangers, il est vrai que leurs mœurs sont parfois exotiques. Nul doute que notre bailleur est en quête de résidents allochtones. S’il est pris au mot, il risque toutefois de voir défiler tout ce que la communauté étrangère compte de biscornu, farfelu et louche. Bizarre, vous avez dit bizarre ?

« TUUT, TUUT ! »

Lu dans un recueil de perles la définition suivante : « Les journaux sont le chemin de fer du mensonge ». C’est pas gentil de dire ça vu que tous les trains n’arrivent pas à l’heure ! Tenez, j’ai connu un journaliste qui était professionnel jusqu’au bout des ongles. Et ses ongles étaient plutôt noirs. Même sa femme disait de lui : « Quand il va au bain, il met des gants, de peur de se laver les mains ». C’était un vrai pro de la koffa, du bendir et de la calomnie pour les opposants. Aux dernières nouvelles, il vient de prendre quatre mois ferme. Et c’est pas pour l’encre qui macule ses ongles aussi noirs que l’inquisition !

BOUCHKARA

Y a rien à dire, nos progrès sont tellement fulgurants que nous rivalisons désormais avec l’Europe dans tous les domaines ! Y compris celui des menaces écologiques ou alimentaires. Lorsqu’au nord, ils se plaignent de bactéries tueuses et de concombres espagnols, nous enchérissons avec du poisson empoisonné… Vous l’avez peut-être lu : un poisson toxique écume actuellement les eaux du golfe de Gabès. Il s’agit du redoutable lagocephalus sceleratus. Rien que le nom vous fait trembler. Communément désignée par nos pêcheurs sous le nom Bouchkara ( poisson sac ), la sale bête vous paralyse si vous la mangez. Ça doit encore être un coup de Bonnie et Clyde ! D’ailleurs, c’est pour quand les piranhas pour faire fuir le peu de touristes qui reste ?

SAINT SIEGE

Allez, une petite scabreuse pour la route. Ça se passe sur le tournage d’un film et l’actrice principale demande au metteur en scène ce qu’il lui trouvait de mieux. Ce à quoi il répondit : « Ma chère, vous êtes assise dessus ». Manque pas d’estomac le mec ! Allez, une dernière à voix basse pour un vieil ami bourguibiste dont le mot d’ordre est devenu le suivant : « Gardez vos vieilles cravates et vos vieilles vérités. Elle finiront par revenir à la mode ». Ne dit-on pas que c’est dans les vieilles marmites qu’on fait la meilleure soupe ? A vous de voir !



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