Les généraux égyptiens aux commandes du pays depuis la révolution du Nil, sous pression de la rue, ont finalement confronté l'ex-chef d'Etat égyptien Moubarak à la justice.
Aujourd'hui, le porte-parole du procureur général, dans un communiqué mis en ligne sur la page Facebook du parquet, a annoncé que Hosni Moubarak ainsi que ses deux fils Alaa et Gamal, ont été placés en détention provisoire pour 15 jours dans le cadre de l'enquête sur l'usage de la violence contre des manifestants.
Même si Moubarak doit être interrogé à l'hôpital de Charm el-Cheikh où il a été interné la veille suite à une alerte cardiaque, le peuple égyptien aura droit à une vraie phase judiciaire.
Pendant ce temps, en Tunisie et malgré la pression de la rue, nos dirigeants de transition font toujours la sourde oreille alors que notre ex-président fuyard et meurtrier se fait chouchouter dans un palais en Arabie Saoudite. Pour nous faire taire, tout ce qu’ils ont trouvé est d’envoyer une demande d'extradition, qui est d’ailleurs toujours sans réponse.
Et à chaque nouveau soulèvement de nos rues, nos supers dirigeants de transition nous « livrent en pâture » un frère ou un membre de la famille de Ben Ali.
Réveillez-vous Messieurs les dirigeants! Car, hier, le président de la commission nationale d’investigation sur les violations et les abus commis au cours des derniers évènements, Taoufik Bouderbala, a révélé que Ben Ali avait donné l'ordre, lors des protestations qui avaient éclaté à Kasserine, de lâcher des bombes sur la ville!
