Tests rapides : Quand la commission scientifique se contredit !

Tests rapides : Quand la commission scientifique se contredit !
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Que se passe-t-il avec l'usage des tests rapides en Tunisie ? Alors que la commission scientifique de lutte contre la pandémie affirme qu'ils ne servent qu'à détecter les cas symptomatiques et seulement durant les 4 premiers jours de la contamination, la Tunisie continuera à importer ce genre d'équipements médicaux qui seraient peu fiables. En effet, la commission scientifique de lutte contre le coronavirus a souligné, hier lundi 16 novembre, que les tests de diagnostic rapide ne peuvent détecter un cas positif à la COVID-19 que dans les quatre premiers jours de la contamination, insinuant qu'ils ne sont pas si efficaces que espéré. Lors d’une séance d’audition tenue au parlement par la commission des Tunisiens à l’étranger, la délégation représentant le conseil scientifique a indiqué que la Tunisie dispose actuellement de 150 mille tests de diagnostic rapide qui sont utilisés au niveau de certains points de passage terrestres et à l’aéroport de Tunis Carthage ajoutant que d’autres quantités seront exportées bientôt. Elle a, en outre, précisé que l’usage de ces tests est limité aux personnes symptomatiques et ce, pendant les quatre premiers jours de leur contamination. Or, il y a quelques jours, le membre de ladite commission scientifique Habib Ghedira affirmait que ces tests rapides de dépistage du coronavirus ont prouvé leur efficacité. Il est possible, avait-il ajouté, que les équipes médicales opteront pour la généralisation de l’utilisation des tests rapides dont la quantité est supérieure à celles des analyses PCR pour le diagnostic du coronavirus au cours des mois de décembre, janvier et février prochains. Cependant, il faut rappeler que lors d’un point de presse tenu le 7 octobre 2020, par le ministère de la Santé, le directeur général de la santé, Fayçal Ben Salah a révélé que 85% des personnes porteuses du virus sont asymptomatiques. Ce qui laisse penser que les autorités sanitaires ont décidé de recourir à ce genre de tests alors qu'ils sont peu fiables, et qu'il ne détectent la maladie que dans les cas de forte charge virale, soit durant les premiers jours de la contamination.



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