A dénoncer : Kairouan au cœur d'une vague de régionalisme !

A dénoncer : Kairouan au cœur d'une vague de régionalisme !
National
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Ces actes, propos et pratiques sont à dénoncer. Sur les réseaux, Kairouan subit les conséquences d'un crime atroce commis à l'encontre d'une jeune de 27 ans à Tunis. En effet, présenté par plusieurs médias comme originaire de ce gouvernorat, les actes atroces du violeur et assassin de cette jeune, ont déclenché une vague de régionalisme et même de racisme à l'encontre du gouvernorat. La situation est telle que sur ces réseaux, on ne compte plus les posts de stigmatisation hostiles à ce gouvernorat. Et pour cause, une récurrence des cas de viol de crimes à Kairouan, certains ont même appelé à interdire les habitants de Kairouan de quitter leur gouvernorat ! Sauf que ces pratiques dissimulent des formes de régionalisme et de racisme ancrée dans l'imaginaire et la mémoire collectif, d'autant plus que le taux de criminalité a augmenté à l'échelle nationale et n'a aucune relation avec les appartenances géographiques. Il s'agit en effet d'un fléau généralisé dans la société tunisienne qui commence à subir l'absence d'une stratégie nationale visant à absorber le taux de chômage et notamment l'abandon scolaire. L'approche à même de traiter ce fléau n'étant pas seulement sécuritaire mais doit inclure les aspects sociaux et culturels. Ce crime doit en tout cas rouvrir le dossier de la criminalité en Tunisie qui semble se développer provoquant toujours des formes de psychose sociale et des sentiments permanents d'insécurité. Certes, l'Etat doit penser à une nouvelle approche sécuritaire pour faire face dans l'immédiat à ces crimes. Le ministère de l’intérieur dans un communiqué rendu public dans la soirée du vendredi 25 septembre que l’assassin de la jeune Rahma Lahmar a été retrouvé et interpellé. A noter que la jeune femme avait été portée disparue lundi dernier avant que son corps mutilé ait été retrouvé ce vendredi dans un fossé au niveau de l’autoroute entre Ain Zaghouan et La Marsa , à Tunis.



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