Sa nomination à la téte des Affaires culturelles a fait couler beaucoup d'encre. Certains voient en lui un bon candidat, d'autres estiment que sa proposition relève du populisme.
Walid Zidi, candidat au poste de ministre des Affaires culturelles a annoncé avoir reçu "avec beaucoup d'enthousiasme et un grand plaisir la nouvelle de sa proposition à la tête du portefeuille de la culture".
Il a assuré, dans une interview accordée à l'agence Anadolu, qu'il dispose d'un projet culturel.
"Ce projet que j'ai mis en place depuis ma jeunesse est basé sur la mise sous la lumière des intellectuels invisibles, marginalisés ayant des besoins spéciaux. Ceux-ci ne sont pas traités équitablement dans les événements culturels et n’ont pas leur chance dans ce domaine", a-t-il déclaré.
"Mon projet est aussi d'amener la culture aux régions lointaines pour résister à la déviation précoce de la créativité et de l'investissement des compétences. Le pari le plus important est de promouvoir la culture tunisienne dans le monde en général."
Zidi a indiqué que le handicap ne représente pas un problème "tant qu'il ne nous empêche pas d'apprendre, d'écrire, de s'instruire, d'exercer le travail de ministre et d'accéder aux documents".
"Le handicap ne m'a pas gêné dans ma vie quotidienne, familiale et professionnelle, ni ne m'a empêché d'assumer une quelconque responsabilité, car l'Homme produit avec son esprit et non avec ses sens", a-t-il conclu.