Aux partis politiques : La Tunisie n'est pas un jouet

Aux partis politiques : La Tunisie n'est pas un jouet
Chroniques
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La démission du gouvernement Fakhfakh est intervenue sur fond de tensions et de motions parlementaires vindicatives. Cette démission est aussi intervenue en amont d'une menace de destitution du chef du gouvernement sur fond d'un jeu exécrable des partis populistes et islamistes. Alors qu'elle est devenue effective et qu'elle est assortie du limogeage (symbolique car ils sont partants) de tous les ministres d'Ennahdha, la démission du gouvernement permet au président de la République de reprendre la main. Kaïs Saied est désormais en capacité de sortir le pays du jeu malsain des partis dominants et de leurs connivences qui frôlent le délire. Ces partis sont coupables de se comporter comme si la Tunisie était leur jouet. Ils sont pour la plupart coupables d'avoir trahi le vote des électeurs. Ils sont aussi coupables d'avoir fourvoyé notre pays dans une impasse qui ne sert que les intérêts idéologiques des islamistes de tout poil. Ces derniers profitent en effet des crises politiques successives pour saper la modernité tunisienne, placer leurs pions partout et islamiser par le bas en réalisant un maillage soviétique du territoire. Aujourd'hui, le président de la République tunisienne est le recours et peut, en nommant une personnalité indépendante chargée de rassembler des compétences, mettre tous les populistes devant leurs responsabilités. La Tunisie n'est pas un jouet. C'est bien cela que Kaïs Saied doit rappeler aux politiciens inconséquents. Quitte à virtuellement leur tirer les oreilles voire leur botter les fesses. Notre Tunisie n'est pas votre jouet. Point à la ligne et vive la République !



Mémoire : André Malraux à Kairouan

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