Taboubi : "Si Elyes Fakhfakh s'avère coupable, il doit démissionner !"

Taboubi : "Si Elyes Fakhfakh s'avère coupable, il doit démissionner !"
National
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Invité ce lundi 29 juin sur le plateau d'Attessia, le secrétaire-général de l'Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) Noureddine Taboubi est revenu sur les soupçons de corruption qui planent autour du chef du gouvernement Elyes Fakhfakh. Taboubi a estimé, dans ce sens, que si le chef du gouvernement, Elyes Fakhfakh s’avère réellement coupable de conflit d’intérêts, il se doit de démissionner. "L'instance de lutte contre la corruption, la justice, la commission d'enquête parlementaire, tout le monde est en train de faire son travail, si Fakhfakh s'avère coupable il doit démissionner immédiatement", a-t-il insisté. Concernant la polémique du conflit d’intérêts impliquant le Chef du gouvernement, le président de l’INLUCC a estimé, ce lundi, que Fakhfakh a violé la loi et la Constitution en assurant la gestion de trois entreprises alors qu’il exerçait ses fonctions à la Kasbah. Tabib a ajouté que l’instance estime que les contrats signés entre les entreprises d’Elyes Fakhfakh et l’État devraient être résiliés, d’autant que ces contrats ont été conclus après sa nomination à la tête du gouvernement. Plus de 70 députés avaient signé une pétition pour retirer la confiance au Chef du gouvernement. C’est Hsouna Nasfi, président du groupe parlementaire de la Réforme nationale, qui avait confirmé que 73 députés avaient signé la pétition pour retirer la confiance au gouvernement Fakhfakh. Le ministre des droits de l’homme, des relations avec les instances constitutionnelles et la société civile, Ayachi Hammami, avait annoncé que le Chef du gouvernement Elyes Fakhfakh avait lancé les procédures de cession de ses parts au sein d’une société qui offre ses services à l’Etat. Une situation qui était vivement critiquée mais surtout illégale, selon le président de l’Instance nationale de la Lutte contre la Corruption (INLUCC), Chawki Tabib qui a expliqué que détenir des actions dans une société qui traite avec l’Etat est considéré comme un conflit d’intérêts.  



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