Saied répond aux députés : "Hier à Kébili, aujourd'hui à Tunis et demain je serai partout"

Saied répond aux députés : "Hier à Kébili, aujourd'hui à Tunis et demain je serai partout"
National
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Sur fond de conflit avec les députés, le chef de l'Etat a choisi de répondre à sa manière à ses détracteurs. Hier mardi 12 mai, le président de la République, Kais Said s'est rendu à la direction générale des unités d'intervention à la caserne de Bouchoucha, une occasion pour envoyer des messages codés aux élus qu'il accuse d'être à l'origine de la détérioration de la situation politique en Tunisie. En effet, pour lui les députés qui sont tombés dans le piège des altercations de bas niveau sont responsables de ce qu'il appelle la "misère politique" que vit la Tunisie. La réponse des députés n'a pas tardé, ils ont même tiré à boulets rouges sur lui. Et c'est notamment le député d'Ennahdha Sayed Ferjani qui a accusé le président de la République de faire monter le peuple contre le parlement, à partir de ses visites dans le sud. En réaction, hier, le chef de l'Etat a affirmé qu'il sera partout pour dire la vérité à tout le monde. "Hier j'étais à Kébili, aujourd'hui à Tunis et demain vous me verrez  partout pour dire la vérité, toute la vérité", a-t-il déclaré. Pour avoir critiqué leur rendement, le président de la République Kais Saied fait actuellement face à une vague d’accusations, de condamnations et même de menaces de la part des députés. En visite lundi 11 mai, dans le gouvernorat de Kébili où il a inauguré un hôpital militaire mobile, le chef de l’Etat a sévèrement critiqué ce qu’il a appelé « la misère politique », en Tunisie. Saied a évoqué le « changement d’alliance » et les conflits existants entres les députés du Parlement, dénonçant les insultes utilisées entre eux et les tenant responsables des maux de la Tunisie. Depuis, le chef de l’Etat ne cesse de subir une vague de critiques et de condamnations de la part des élus, certains l’ont même accusé de vouloir se tourner contre la légitimité et même de mettre en place une organisation parallèle de l’Etat.



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