Liberté de la presse : La Tunisie continue de dominer le monde arabe

Liberté de la presse : La Tunisie continue de dominer le monde arabe
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La Tunisie continue de dominer le monde arabe et d'être le pays le plus performant en matière de liberté de la presse comme l'indique le nouveau classement mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières (RSF). Selon le classement 2020 de Reporters sans frontières (RSF) concernant la liberté de presse dans le monde, la Tunisie s'est d'ailleurs maintenue à la 72ème place obtenue en 2019 et première dans la région du Moyen-Orient en matière de liberté de presse. L'année dernière, la Tunisie avait gagné 25 places pour grimper à la 72eme place mondiale après s’être classée 97ème en 2018. Dans le nouveau classement publié à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, la Tunisie devance de loin la Mauritanie (97ème), le Liban (102ème), le Koweït (109ème), l’Algérie (146e), l’Égypte (166e) et l’Arabie saoudite (170e), etc. C'est la Norvège qui arrive en tête de l’indice pour la quatrième année consécutive, suivie par la Finlande, le Danemark, la Suède et les Pays-Bas. En queue de peloton, on retrouve Djibouti (176ème), la Chine (177ème), l'Erythrée (178ème), le Turkménistan (179ème) et la Corée du Nord (180ème). Dans de nombreux pays, des journalistes ont été harcelés, menacés et arrêtés alors qu’ils tentaient de couvrir la pandémie COVID-19, selon le Comité pour la protection des journalistes et Amnesty International. Dans le commentaire justifiant le classement de la Tunisie, RSF indique que : "En Tunisie, la liberté de la presse et de l’information est l’acquis le plus important de la révolution du jasmin. Certes les fondements ont été posés pour une profonde transformation des médias en structures professionnelles, libres et indépendantes, mais les inquiétudes persistent quant aux lenteurs qui marquent l’élaboration du nouveau cadre légal relatif au secteur médiatique. Depuis fin 2019 et l’élection du nouveau président de la République, Reporters sans frontières observe et s’inquiète d’une détérioration du climat de travail des journalistes et des médias."



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