Les médecins privés refusent de renouveler leur convention avec la CNAM

Les médecins privés refusent de renouveler leur convention avec la CNAM
National
print



La Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) et le syndicat national des médecins du secteur privé ne sont plus sur la même longueur d'ondes. Le syndicat des médecins privés a en effet annoncé, ce mardi 4 février, son intention de ne pas renouveler la convention qui le lie à la CNAM et qui expire le 13 février 2020. Le syndicat explique cette décision par son rejet des propositions de la CNAM. Selon le directeur général de la CNAM, Bechir Irmani, la caisse reste cependant disposée à poursuivre les négociations pour trouver une solution consensuelle. Le syndicat se dit également prêt à poursuivre les négociations avec le ministère des Affaires sociales et la présidence du gouvernement afin d’assurer la continuité des soins en cas de non signature d’un nouvel accord sectoriel entre le syndicat et la caisse avant le 13 février en cours. Rappelons que la CNAM connait depuis un certain temps, des difficultés à renouveler les conventions sectorielles avec les prestataires des services de santé tels que le syndicat des médecins du secteur privé, le syndicat tunisien des propriétaires de pharmacies privées et le syndicat tunisien des médecins dentistes. La CNAM reste confrontée à des dettes astronomiques. La valeur totale des créances de la CNAM auprès de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) s’élève à 2500 millions de dinars et à 2000 millions de dinars auprès de la Caisse nationale de retraite et de prévoyance sociale (CNRPS). Quant au volume des dettes envers les hôpitaux publics est actuellement estimé à 400 millions de dinars. Dans une déclaration à l'agence TAP, Bechir Irmani a indiqué que la crise de liquidités dont souffre la CNAM depuis 2016 et provoquée par le retard de la CNSS et de la CNRPS dans le remboursement de leurs dettes bloque la CNAM dans le remboursement de ses dettes.



André Parant juge nécessaire de préserver les acquis démocratiques en Tunisie

Précédent

Une tendance qui se renforce : 30.000 touristes américains en Tunisie

Suivant