Nabil Karoui annonce la formation d'un large front parlementaire

Nabil Karoui annonce la formation d'un large front parlementaire
National
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Juste après l'échec du gouvernement Jemli à obtenir la confiance du parlement, le chef du parti Qalb Tounes a annoncé la formation d'un large front parlementaire réunissant son parti, Echaab, Tahya Tounes ainsi que les blocs parlementaires de la Réforme nationale et El Mostakbal vont présenter une initiative au président de la République. Ce front compte plus de 90 député, a-t-il affirmé, rassurant les Tunisiens que le pays ne se dirige pas vers l'inconnu et n'est pas en situation de vide du pouvoir. Nabil Karoui a également affirmé que cette initiative restera ouverte à tous les partis. Le gouvernement proposé par Habib Jemli a échoué ce vendredi 10 janvier à obtenir la confiance du parlement en récoltant seulement 72 voix sur 109 requises. 134 députés ont voté contre alors que trois autres se sont abstenus. En effet, il fallait 109 voix pour le gouvernement Jemli pour réussir cet exercice démocratique qui s’est annoncé, dès le début, périlleux.  Ainsi, c’est pour la première fois en Tunisie, qu’un gouvernement échoue à obtenir la confiance du parlement. Dans ce cas, c’est le chef de l’Etat Kais Saied qui doit prendre les choses en main et devra choisir une personnalité pour former un nouveau gouvernement. Effectivement, si le délai indiqué expire sans parvenir à la formation d’un gouvernement, ou si la confiance de l’ARP n’est pas accordée, le cas échéant, le Président de la République engage des consultations dans un délai de dix jours avec les partis politiques, les coalitions et les groupes parlementaires, en vue de charger la personnalité jugée la plus apte, qui s’attellera à former un gouvernement dans un délai maximum d’un mois ». « Si, dans les quatre mois suivant la première désignation, les membres de l’Assemblée des représentants du peuple n’ont pas accordé la confiance au gouvernement, le Président de la République peut décider la dissolution de l’ARP et l’organisation de nouvelles élections législatives dans un délai d’au moins quarante-cinq jours et ne dépassant pas quatre-vingt-dix jours », stipule la constitution.



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