La Fédération nationale des producteurs d'olives, relevant de l'UTAP a affirmé, après une réunion tenue mercredi, son rejet catégorique des prix proposés par l'Office National de l'huile (ONH) (5,6 dinars le litre), considérant ce prix "va à l'encontre des intérêts des producteurs et soutient spéculateurs du secteur".
Le secrétaire général de la fédération, Mohamed Nasraoui, a souligné la nécessité de fixer un prix d'au moins 7,5 dinars le litre d'huile d'olive, compte tenu du coût élevé de production.
La fédération a appelé les autorités en tutelle à protéger le système de production, à sauver la saison et à fournir les fonds nécessaires pour que l'ONH puisse retirer les quantités d'huile d'olive consacrées au pays de l'Union européenne.
Toujours selon la même source, le rythme d'avancement des opérations de récolte n'ont pas encore dépassé 10%. Cette déclaration a été faite en dépit des nombreuses informations, issues des différents gouvernorats du pays, qui font état d'une récolte quasi-achevée.
Intervenant ce jeudi 12 décembre 2019, Nasraoui a indiqué que l'échec de la saison de récolte des olives aura des répercussions directes sur la qualité de l'huile d'olive tunisienne pendant les saisons en cours et à venir. "Il faut sauver la saison avant qu'il ne soit trop tard", estime-t-il.