Un état de panique a régné dans la soirée du lundi 9 décembre 2019 dans le quartier de Chott Esalam, à Gabès, suite à l'émission de grandes quantités de gaz par le complexe chimique implanté dans la région. Certains habitants ont trouvé des difficultés à respirer normalement, rapporte l'agence TAP.
D'autres ont appelé à une forte action de protestation contre cet établissement qui, selon certains, est désormais considéré comme un "cauchemar lourd qui a gâché leur vie et qui devrait être éliminé".
De nombreux habitants de la région ont sévèrement critiqué le gouvernement, l'accusant d'abandonner Gabès, et soulignant que "tous les projets dont le gouvernement a parlé restent des paroles jamais appliquées et que le danger les menace à chaque instant".