Nostalgies tunisoises : Les sites solitaires de Carthage et l'Aouina

Nostalgies tunisoises : Les sites solitaires de Carthage et l'Aouina
Chroniques
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Certaines cartes postales nous replongent dans un passé pas si lointain lorsque plusieurs des banlieues de Tunis étaient encore vierges d'habitations. L'explosion urbaine vécue par la capitale lors de ces dernières décennies a en effet contribué à recouvrir de béton, d'immeubles ou de villas plusieurs quartiers du grand Tunis. On a parfois peine à imaginer que des quartiers comme Ras Tabia, Soukra, Habibia ou Borj Cedria étaient des zones vertes où les habitants étaient très rares jusqu'aux années soixante. De même, des quartiers comme Carthage n'ont connu une urbanisation méthodique qu'au début du vingtième siècle. Nos cartes postales de Carthage montrent bien qu'aux alentours des ports puniques, il n'y avait hormis le petit sanctuaire, pratiquement pas de bâtiments. La même constatation vaut pour toute la zone comprise entre Tunis et la Marsa qui n'a commencé à s'urbaniser qu'à une date récente. De l'Aouina à Ain Zaghouan en passant par Sidi Daoud et Bhar Lazreg, les champs s'étalaient à perte de vue alors que de nos jours, les immeubles y poussent sans cesse. La solitude de l'ancienne église d'Aouina témoigne bien de cette réalité urbaine.



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