Le troisième et dernier débat télévisé censé permettre aux citoyens de choisir entre 26 candidats à la magistrature suprême a eu lieu, hier lundi soir, sur al Wataniya 1.
Sept derniers candidats ont répondu, en un laps de temps, rigoureusement chronométré, à des questions tirées au sort, portant sur trois axes principaux à savoir la politique étrangère, la sécurité et les différentes initiatives qui seront proposées par le futur président.
Le débat s’est déroulé dans une ambiance calme à l’exception de la dernière partie marquée notamment par une accusation portée par Hamma Hammami à l’autre candidat Youssef Chahed.
Le candidat de la coalition du Front populaire à la présidentielle, Hamma Hammami a insinué, que le candidat à sa gauche, (c’est-à-dire Youssef Chahed), est un emblème de la corruption « et un corrompu ne pourra en aucun cas combattre la corruption ».
Face à cette accusation Chahed a réclamé le droit de réponse pour répondre à Hammami. En effet, le candidat de Tahya Tounes a évité une confrontation avec Hammami se contentant de dire qu’il « ne souhaitait pas rabaisser le niveau », et que la majorité des candidats consacrent leurs campagnes électorales pour le diffamer.