"L'association ne ménagera aucun effort pour défendre l'intérêt des magistrats, par tous les moyens légaux, particulièrement leur droit financier relatif au versement de la prime de permanence des magistrats du ministère public, des juges d'instruction ainsi que des magistrats des chambres pénales", a laissé entendre le président de l'Association des magistrats tunisiens (AMT), Anas Hamadi.
Hamadi, cité par l'agence TAP, a averti "qu'en cas d'absence d'accord avec le ministère de la Justice dans les plus brefs délais, l'association sera dans l'obligation, dans un premier temps, de suspendre les séances de permanence prévues par la loi n°2016-5 du 16 février 2016, modifiant et complétant certaines dispositions du code de procédure pénale". Et d'évoquer la possibilité de mener une grève.
"Le ministère de la Justice adopte une politique méthodique visant à minimiser les efforts des magistrats et leurs conditions de travail déplorables", a-t-il estimé.
L’AMT a récemment dénoncé le retard injustifié du versement de leurs dus depuis l’année 2016, date d’entrée en vigueur de la loi de février 2016.
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