Insécurité : Et si le voleur avait tiré sur l'avocat ? Ou en serions-nous ?

Insécurité : Et si le voleur avait tiré sur l'avocat ? Ou en serions-nous ?
National
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L'opinion publique tunisienne dans son ensemble semble avoir été bouleversée par le cambriolage qui s'est terminé en tragédie dans la demeure de l'avocat Jamel Hajji. Plusieurs voleurs avaient en effet surgi de nuit, dans la maison de l'avocat qui a fait usage de son arme et tiré sur un des cambrioleurs. Actuellement en état d'arrestation, l'avocat Hajji a reçu le soutien de ses collègues et celui de très nombreux Tunisiens alors qu'il traverse une épreuve redoutable. Les débats sont passionnés et les Tunisiens en grande majorité - à travers plusieurs groupes dans les réseaux sociaux - considèrent le geste de Hajji comme relevant de la légitime défense. Plusieurs arguments sont avancés dans les termes les plus divers et souvent les plaidoyers en faveur de l'avocat se transforment en dénonciation de l'insécurité régnante. Les uns se demandent ce qu'il serait advenu si c'était le voleur qui avait tiré sur l'avocat en se demandant s'il aurait jamais été arrêté. Les autres ironisent et se demandent de quelle manière faudrait-il recevoir les intrus qui surgissent chez vous de nuit pour vous dépouiller. Enfin, des versions de l'affaire circulent sur les réseaux, selon lesquelles l'avocat aurait tiré sous la menace de l'un des assaillants ou bien que son tir ait été déclenché involontairement. Un débat qui mieux que n'importe quel sondage, renseigne sur l'état d'esprit des Tunisiens en matière de sécurité.



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