La Tunisie se démène pour faire cesser les combats en Libye

La Tunisie se démène pour faire cesser les combats en Libye
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La Tunisie se démène comme elle le peut afin de faire cesser les combats qui font rage dans la capitale libyenne, Tripoli. La diplomatie tunisienne a, en effet, multiplié les contacts et les initiatives au cours de la semaine, afin d'activer un cessez-le-feu. La situation en Libye est devenue tendue avec au moins 205 tués et 913 blessées en deux semaines de combats meurtriers depuis le début de l’offensive de l’Armée nationale libyenne (ANL) du maréchal Khalifa Haftar contre Tripoli. Entretemps, sur le plan diplomatique, les concertations se sont activées. Mercredi 17 avril, Ahmed Miitig, vice-Premier ministre du gouvernement d’union nationale de Libye, est reçu au Palais de Carthage, par le président de la République, Béji Caïd Essebsi pour discuter "du développement de la situation en Libye et ses conséquences sur le peuple libyen et sur la Tunisie et les pays du voisinage".
Une question vitale pour la Tunisie
Le lendemain, c'est notre ministre des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui qui s'entretient par téléphone avec le commandant en chef de l’armée libyenne Khalifa Haftar pour un cessez-le-feu immédiat en Libye, soulignant la nécessité d’achever le reste du processus politique sous les auspices des Nations unies. A cette occasion, le maréchal Khalifa Hafter a souligné sa volonté de mettre fin aux opérations militaires dans plusieurs régions de la Libye le plus tôt possible, soulignant que ses forces combattent des groupes armés illégaux qui contrôlent de nombreuses zones de la capitale. Il a également exprimé sa gratitude pour les positions du président Béji Caïd Essebsi sur la crise en Libye et ses efforts inlassables pour parvenir à une solution libyenne-libyenne, ainsi que pour les positions de la Tunisie en faveur du peuple libyen. En parallèle, les derniers développements en Libye et les moyens pour mettre fin à l’escalade militaire et à reprendre le processus politique sont au centre d’une réunion, jeudi 18 avril, entre Khemaies Jhinaoui, et le président du Conseil supérieur de l’Etat libyen, Khaled Mechri. Jhinaoui a appelé les factions libyennes à faire preuve de retenue, rappelant que la stabilité en Libye est une question vitale pour la Tunisie et la région en générale.
Réunion tripartite à Tunis
Vendredi 19 avril, le président de la République, Béji Caïd Essebsi, reçoit le président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, au palais de Carthage où Il est question du conflit libyen et de la situation dans ce pays. Des initiatives sont désormais en cours pour la tenue, à Tunis, d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de la Tunisie, l'Algérie et l'Egypte. Une rencontre qui aura pour objectif de coordonner les efforts des trois pays pour mettre fin aux tensions en Libye et reprendre les négociations politiques, a indiqué, hier, le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.



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