Slim Riahi, investi candidat à l'élection présidentielle par l'UPL

Slim Riahi, investi candidat à l'élection présidentielle par l'UPL
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Qu'on le veuille ou non, Slim Riahi reste le fondateur et principal leader de son parti, l'Union Patriotique Libre même si la récente fusion avortée avec Nidaa Tounes a laissé planer le doute sur les ambitions politiques de Slim Riahi, actuellement à l'étranger et ce, depuis décembre 2018. Lors d'une conférence de presse, tenue ce lundi 25 mars 2019, l'UPL a tenu à revenir sur son divorce avec Nidaa Tounes mais a surtout profité de l'occasion pour annoncer que Slim Riahi reste le candidat "prioritaire" de l'UPL à l'élection présidentielle sauf s'il décide de se désister. En fuite à l'étranger depuis des semaines suite à l'affaire de complot contre la sécurité intérieure, Slim Riahi ayant accusé Youssef Chahed d’en être l’instigateur, son retour en Tunisie dépend de la situation de ses affaires à l'étranger, a indiqué aujourd'hui son avocat Taieb Bessadok, sur les ondes de Mosaique fm. "Il sera de retour quand les circonstances le permettront. Rien n'empêche Slim Riahi de rentrer au bercail et de participer aux élections prochaines. Les rumeurs qui circulent autour de lui n'ont qu'un seul but, celui de mettre la pression sur la justice", a déclaré son avocat, évoquant "une manipulation apparente au niveau des dossiers de son client". La porte-parole de l’UPL, Yosra Milli, pour sa part, a indiqué, sur les ondes de Shems fm que "le gouvernement est derrière les pressions exercées sur Slim Riahi". Lors de la conférence de presse tenue sur les raisons de la rupture avec Nidaa Tounes, il a été indiqué que l’une des principales raisons de ce divorce aura été la marginalisation de l’UPL et son exclusion du cercle de prise de décision. Il faut rappeler que Slim Riahi est à l’étranger alors qu’il est confronté à une plainte déposée par la direction de la Sécurité présidentielle auprès de la justice militaire pour fausse accusation et simulation de crime suite à l’affaire de complot contre la sécurité intérieure. Le 10 décembre dernier, le parquet militaire avait pris la décision de classer la plainte déposée par Slim Riahi contre le chef du gouvernement et d’autres personnalités qu’il accusait de coup d’Etat. Slim Riahi, alors Secrétaire général du Mouvement Nidaa tounes, devait comparaître devant le juge d’instruction militaire en tant que plaignant et témoin dans cette affaire qu’il a intentée contre le Chef du gouvernement, le Directeur général de la garde présidentielle et d’autres personnalités pour complot contre la sécurité intérieure de l’Etat. Or Slim Riahi n’a jamais répondu aux convocations de la justice militaire. La décision prise par le parquet militaire de classer l’affaire résulte de l’absence de Slim Riahi et ce, malgré deux convocations qui lui ont été adressées par le juge d’instruction, une première le 30 novembre 2018 et une seconde le 6 décembre 2018, afin de l’auditionner en tant que témoin. Le 26 novembre, le procureur de la République près le tribunal militaire permanent de première instance de Tunis, avait ordonné l’ouverture d’une enquête préliminaire après la plainte déposée par Slim Riahi.



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