Interrogé sur les manifestations observées en Algérie contre un cinquième mandat de Bouteflika, le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a préféré ne pas s’immiscer des les affaires d'un autre pays.
A Geneve, le chef d'Etat a déclaré qu'il n'a pas le droit de donner de leçons et que l'Algérie est un pays frère et libre "avec sa propre gouvernance et spécificité".
"Je n'ai pas le droit de donner de leçons à qui que ce soit, mais pour la Tunisie, j'ai le droit de dire que nous devons aller de l'avant", a-t-il ajouté.
Rappelons que plusieurs villes algériennes ont observé des manifestations contre un cinquième mandat de Bouteflika dans le cadre des élections présidentielles prévues le 18 avril prochain.
Vendredi dernier, les forces de sécurité algériennes ont annoncé l’arrestation de 41 personnes parmi les manifestants.