"Le cadre juridique régissant le ministère ne lui permettait pas de surveiller les activités des associations coraniques", selon le ministre des Affaires religieuses Ahmed Adhoum. "Le ministère œuvre à suivre les activités des associations dans les mosquées et à coopérer avec les ministères de l’Intérieur et de la Femme pour assurer la protection des enfants avant l’âge scolaire".
Lors d’une séance d’audition tenue par la commission des affaires de la Femme, de la Famille, de l’Enfance, de la Jeunesse et des Personnes âgées, le ministre a expliqué que l'affaire de l'école coranique de Regueb remonte à 2015.
En avril 2015, le gouverneur de Sidi Bouzid avait pris la décision de fermer l’école, avant de revenir sur cette décision, le 5 juin de la même année. Le ministre a poursuivi expliquant que le tribunal administratif avait refusé d’annuler la décision de fermeture de l’école, à la date du 13 juillet 2018.
Le ministre a également fait savoir qu'un décret datant de 2015, avait autorisé dix personnes dont le frère du propriétaire de l’école de Ragueb à enseigner dans des mosquées et écoles coraniques.
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