Le projet d'une ligne de chemin de fer reliant la Tunisie, l'Algérie et le Maroc, relancé

Le projet d'une ligne de chemin de fer reliant la Tunisie, l'Algérie et le Maroc, relancé
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L’Union du Maghreb arabe (UMA) a annoncé avoir déjà reçu un don de la part de la Banque africaine de développement (BAD) afin de financer la phase préparatoire du projet de la réhabilitation et de la modernisation de la ligne de chemin de fer trans-maghrébine reliant l'Algérie, le Maroc et la Tunisie. Ainsi, ce projet d'une ligne de chemin de fer trans-maghrébine reliant ces trois pays sera relancé, à travers la modernisation d'une ligne ferroviaire de 363 kilomètres entre le Maroc et l'Algérie et une autre ligne de 503 kilomètres entre l'Algérie et la Tunisie. Ces deux lignes seront pas la suite connectées, reliant ainsi les trois pays maghrébins. Le mois dernier, le secrétariat-général de l’Union du Maghreb Arabe a tenu une session de travail pour activer ce projet. Elle a porté sur les moyens de financement de cet ambitieux projet qui reliera les trois pays par voie ferrée. L’aménagement des voies ferrées entre les trois pays nécessitera à lui seul, environ 1,7 milliard de dollars, sachant que le coût total du projet s’élève à environ 3,8 milliards de dollars. En 2015, le directeur général de la Société Nationale des Transports Ferroviaires (SNTF Algérie), Yacine Bendjaballah a révélé que la réalisation d’une ligne de train à grande vitesse (TGV) reliant la Tunisie au Maroc en passant par l’Algérie verrait le jour. Il a aussi annoncé que les études techniques ont déjà commencé dans ce dernier pays. Il serait utile de savoir dans ce sens que le projet d’une liaison ferroviaire entre Tunis et Alger a été reporté pour des problèmes techniques. Prévue initialement pour le 2 mai 2017, la réouverture de la ligne ferroviaire Alger-Tunis avait été reportée à plusieurs reprises, en raison de tests techniques effectués. Le directeur général de a Société nationale des chemins de fer algériens, Yassine Ben Jaballah, a déclaré en août dernier, que l’état des chemins de fer tunisiens ne peuvent pas s’adapter aux nouveaux trains algériens. « Les chemins de fer en Tunisie doivent être complètement réhabilités pour que le projet puisse voir le jour » a-t-il dit.



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