Lazhar Akremi : "Slim Riahi est passible de poursuites judiciaires"

Lazhar Akremi : "Slim Riahi est passible de poursuites judiciaires"
National
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Le procureur général de la justice militaire ayant décidé de classer sans suite la plainte déposée par le secrétaire général de Nidaa Tounès Slim Riahi contre le chef du gouvernement, le directeur général de garde présidentielle et d'autres personnalités pour planification d’un complot contre la sécurité intérieure de l’Etat, l'homme d'affaires est désormais passible de poursuites. C'est ce qu'a indiqué Lazhar Akremi, un des présumés suspects accusés par Slim Riahi dans une déclaration accordée à Mosaique fm. "Que Dieu pardonne celui qui l'a poussé à porter plainte... Je pense qu'il va y avoir des suites à cette affaire. Slim Riahi est aujourd'hui en fuite à l'étranger et il ne peut pas revenir", ajoutant que le ministère public peut émettre un mandat contre lui". Rappelons que dans cette affaire visant Youssef Chahed, le juge d’instruction avait convoqué le plaignant Slim Riahi pour l’entendre et examiner les pièces justificatives soutenant ses allégations. Mais le secrétaire général de Nidaa Tounes ne s’est pas présenté prétextant se trouver à l’étranger pour des engagements professionnels. Slim Riahi a été à nouveau convoqué le 6 décembre et ne s'est toujours pas présenté, cette fois-ci pour raison de santé, selon son avocat qui a présenté une copie d’une demande d’analyses et d’examen médical émise par un hôpital privé de Londres en date du 3 décembre. Le procureur de la République près le Tribunal militaire de première instance a donc décidé de classer la plainte "avec tout ce que cela impliquera comme mesures juridiques". En d'autres termes, c’est désormais Slim Riahi, qui pourrait faire l’objet de poursuites judiciaires pour avoir quitté le territoire tunisien et surtout pour n’avoir pas répondu à la convocation en se présentant devant la justice militaire pour livrer son témoignage et ses preuves. Slim Riahi, Secrétaire général du Mouvement Nidaa tounes, devait comparaitre devant le juge d’instruction militaire en tant que plaignant et témoin dans cette affaire qu’il a intentée contre le Chef du gouvernement, Youssef Chahed, le Directeur général de la garde présidentielle et d’autres personnalités pour complot contre la sécurité intérieure de l’Etat.



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