Boycott des examens : Des actes de violence enregistrés dans plusieurs lycées

Boycott des examens : Des actes de violence enregistrés dans plusieurs lycées
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Ce lundi 3 décembre 2018 n'est pas une journée ordinaire dans les lycées et collèges tunisiens. Un grand nombre d’enseignants a boycotté les examens, du coup la semaine bloquée n’a pas démarré normalement dans plusieurs établissements éducatifs. Boycott des examens, tension et protestations, telle est la situation dans plusieurs lycées tunisiens, où des actes de violence ont été observés. A Sidi Bouzid, des élèves d’un collège ont incendié des pneus et ont jeté des pierres ciblant l’établissement en signe de protestation contre le boycott des examens. Des unités sécuritaires se sont déplacées sur place pour rétablir la situation, selon les infos de Mosaïque FM. Même scénario à Kairouan, où les élèves ont incendié des pneus devant leur lycée, les cours ont été d’ailleurs interrompus. A Nabeul des enseignants ont été pris pour cibles par des jets de pierres de la part de certains élèves d’un lycée qui protestaient contre le boycott des examens.
Le ministre promet l'application de la loi
Prévue aujourd’hui, la semaine bloquée n’a pas eu lieu dans les différents lycées et collèges de la République, en raison du boycott des examens observé par les enseignants, suite à l’appel des syndicats de l’enseignement. En effet, ce lundi 3 décembre 2018, les examens n’ont pas eu lieu dans les différents lycées et collèges, une décision qui a entraîné la colère des élèves et  notamment de leurs parents qui dénoncent le bras de fer entre les syndicats et le ministère au détriment des intérêts des élèves. Invité ce dimanche 2 décembre à l’ARP pour discuter le budget de son département, le ministre de l’Education Hatem Ben Salem est revenu sur le conflit avec les syndicats de l’enseignement secondaire. Le ministre a déclaré qu’il va contacter ce lundi le chef du gouvernement, le secrétaire général de l’UGTT et les représentants des syndicats pour « sauver les examens ». « Si aucun accord ne sera trouvé, je serai contraint d’appliquer la loi », a-t-il encore expliqué. Un mouvement de protestation est attendu ce lundi 3 décembre 2018, devant les lycées et collèges tunisiens suite à un appel de la coordination « Parents en colère ».



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