« Chambre noire » au ministère de l’Intérieur : Six cadres sécuritaires convoqués

« Chambre noire » au ministère de l’Intérieur : Six cadres sécuritaires convoqués
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Lors de la séance plénière tenue ce lundi autour du budget du ministère de l'Intérieur, le ministre, Hichem Fourati, a déclaré que six cadres sécuritaires ont été convoqués par le juge d'instruction dans le cadre de l’enquête ouverte sur la "chambre noire".au ministère de l'Intérieur. Ces cadres étaient de hauts responsables au département de l'Intérieur en décembre 2013, période de la saisie des documents trouvés dans la chambre noire. Les six individus ont par la suite été transmis au pôle judiciaire antiterroriste. Rappelons-le, au début du mois, le porte-parole du pole judiciaire antiterroriste Sofiene Seliti a fait savoir que le juge d’instruction chargé de l’enquête sur l’affaire de l’assassinat de Mohamed Brahmi a inspecté une salle fermée au siège du ministère de l’Intérieur y trouvant plusieurs sacs contenant une grande quantité de documents pouvant avoir un rapport avec l’assassinat de Brahmi. Le ministère de l’Intérieur a aussitôt démenti l’existence d’une chambre noire en son siège dans le cadre de l’affaire du dénommé Mustapha Khedher. Le ministère de l’Intérieur a en effet publié un communiqué dans lequel il précise que « les documents mis sous scellés et relatifs à cette affaire sont sécurisés dans l’un des lieux dédiés à la conservation de l’archive et font objet d’une double protection par des agents de sécurité et par des caméras de surveillance 24 sur 24 ». Le ministère de l’Intérieur avait déjà démenti l’existence d’une chambre noire le 8 octobre dernier lorsque le porte-parole du ministère de l’Intérieur Sofiene Zaag, avait démenti les accusations du comité de défense des deux martyrs Chokri Belaid et Mohamed Brahmi. Selon ses dires, les archives et les documents administratifs sont gardés conformément aux mesures et lois en vigueur auprès de la direction centrale spécialisée dans ce domaine.« Il n’y a pas de chambres noires dans les services du ministère de l’Intérieur », avait-t-il insisté. Le Chef du gouvernement, Youssef Chahed, avait par la suite indiqué que tous les documents se trouvant dans cette chambre sont entre les mains de la Justice, affirmant qu’il soutient la révélation de la vérité dans cette affaire.



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