Légalement, la Constitution reste le principal référent, selon Slim Loghmani

Légalement, la Constitution reste le principal référent, selon Slim Loghmani
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Slim Loghmani, membre de la Commission des libertés individuelles et de l'égalité (Colibe) a indiqué que dans la conviction des personnes, le Coran est au sommet de la pyramide. "Il s'agit là de la pyramides des 'valeurs', mais en réalité, et d'un point de vue légal, c'est la Constitution qui devrait être au sommet de la pyramide", a-t-il expliqué, ce mercredi 29 août, sur les ondes de Shems fm. "C'est vrai qu'étant musulman, le citoyen place le Coran au dessous de la Constitution, mais le juge, pour sa part se base sur les lois en prononçant les verdicts. [...] Il est vrai que la majorité du peuple tunisien est de confession musulmane, et lors de la mise en place de lois il fait respecter la majorité, mais il ne faut tout de même pas manquer de respect aux minorités et les oublier", a ajouté Loghmani. Notons qu'hier, les professeurs et cheikhs de l’Université Zitouna ont exprimé leur refus du discours du président de la République, en date du 13 août dernier, dans lequel il a indiqué que « l’Etat tunisien n’a rien à voir avec la religion et le Coran ». Ils ont dénoncé « l’attitude sélective dans le traitement de la Constitution tunisienne » et ont tenu à insister que les Tunisiens, comme l’indique leurs lois, tiennent à l’Islam et à ses principes. « Certains articles de la Constitution prouvent le référent islamique de l’Etat », indique le communiqué, qui réitère le refus absolu des professeurs et cheikhs de l’Université Zitouna du principe de l’égalité dans l’héritage. « Le référent islamique et l’identité du peuple tunisien ne sont pas contraires de l’Etat civil », souligne-t-on.



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