A propos de la fidélité indéfectible des lecteurs et lectrices de Tunis-Hebdo

A propos de la fidélité indéfectible des lecteurs et lectrices de Tunis-Hebdo
Tunis-Hebdo
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A propos de notre dernier article intitulé "Entre nos lecteurs et Tunis-Hebdo" en date du 20 août 2018, nous avons reçu plusieurs témoignages à propos des relations profondes qu'entretiennent d'autres lecteurs avec notre "canard". Il y a ceux qui parcourent des kilomètres et des kilomètres, descendant des faubourgs de certaines de nos grandes villes comme Monastir, Bizerte ou encore Sousse pour se procurer un exemplaire de Tunis-Hebdo. Il y a aussi, ceux qui, après avoir longuement et attentivement déchiffré le contenu du journal, l'expédient régulièrement, telle une montre suisse, à destination de leurs progénitures : des étudiants en Europe, particulièrement en France et au Canada. Savez-vous, à titre d'exemple, que le sénat américain était, durant plusieurs années d'affilée, abonné chez nous ?! Sa facture était, d'ailleurs et automatiquement réglée au dernier sou... Tout récemment, un de nos éminents journalistes, "A.B.M", spécialisé dans le domaine des sports au sein d'un grand média, m'a contacté lundi dernier de bonne heure dès qu'il avait terminé de lire Tunis-Hebdo pour m'exprimer sa grande solidarité face aux méfaits que nous avons dû subir au sein de notre équipe par les sinistres Ben Ali et le tandem dictateur Bourguiba-Nouira... "A.B.M" était tellement ému qu'il m'a fait pleurer, à mon tour, à chaudes larmes, alors que j'étais en pleine réunion rédactionnelle avec l'équipe d'Al Akhbar, consœur de Tunis-Hebdo.
Et la rupture familiale fût évitée !
A propos de la fidélité indéfectible des lecteurs et lectrices de Tunis-Hebdo, voici ce que m'a rapporté une de mes connaissances. A l'époque jeune ambassadeur nouvellement promu dans une capitale africaine décida - une fois qu'il a fini par établir une chancellerie - à y faire venir, auprès de lui, sa jeune épouse, une Soussienne cultivée... Après quelques semaines de séjour et comme la dame est férue de notre hebdomadaire et particulièrement de notre chroniqueur de l'époque, Tahar Fazaa - certains de nos universitaires collectionnaient ses articles, d'autres les découpaient du journal et les collaient dans un registre soigneusement tenu - réclama à son époux de lui dénicher coûte que coûte un numéro de son journal préféré. L'ambassadeur donna l'impression qu'il ne se souciait guère des réclamations, faites de bon matin et presque chaque jour par sa dulcinée. En guise de rappel final, cette dernière finit par lancer un véritable ultimatum : "Ou tu me procures mon journal préféré ou je prépare mes bagages pour mon prochain retour à Tunis. Et tu resteras seul, là où tu es !" Je vous rapporte les vrais propos que notre ambassadeur, aujourd'hui à la retraite, m'a narrés de visu et volontairement... Pour éviter le pire, il a réclamé au DAF de son ministère (les Affaires étrangères), la possibilité de recevoir régulièrement Tunis-Hebdo dans la valise diplomatique qui lui était destinée, selon l'usage en cours... Aussi, la rupture de son ménage fut-elle évitée !

M.B.Y. Tunis-Hebdo du 27-08-2018




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