Invité récemment sur la chaine Elhiwar Ettounssi, Neji Jalloul, ancien ministre de l'Education et directeur général de l'Institut tunisien des études stratégiques, est revenu sur la polémique qu'a provoquée la candidature de Souad Abderrahim à la présidence de la Municipalité de Tunis.
Jalloul ne s'est dit pas contre le fait que le cheikh de Tunis soit une femme, rappelant que le rôle de la femme est primordial en Tunisie. "Malheureusement ceux qui disent qu'une femme ne peut pas être cheikh de Tunis ne lisent pas des ouvrages sur l'histoire de la Tunisie".
Jalloul a rappelé dans ce sens que la Tunisie a été fondée par une femme, faisant allusion à l'histoire d'Elyssa-Didon, fondatrice de Carthage.
Fidèle à lui-même, il a exposé l'Histoire de la Tunisie en relation avec ses figures féminines à commencer par la déesse punique Tanit, pour arriver à Kehna et Aziza Othmana.
Interrogé sur cette polémique, l'ex-ministre a assuré que le pouvoir de la femme, fait partie de l'identité tunisienne.
Rappelons-le, la candidature de Souad Abderraihm à la présidence de la Municipalité de Tunis a déclenché une grande polémique alimentée notamment par des déclarations de leaders nidaistes qui ne veulent pas voir une femme en tant que Cheikh de Tunis.
Fouad Mebazaa, ex-président de la République par intérim en 2011 et Maire de Tunis entre 1973 et 1975, a également répondu à cette polémique indiquant que le fait de penser qu'une femme ne peut pas être maire de Tunis, est de l'ignorance.