Egalité dans l'héritage : Quand Souad Abderrahim évite de se compromettre

Egalité dans l'héritage : Quand Souad Abderrahim évite de se compromettre
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Pressentie pour occuper le poste de maire de Tunis, la candidate du mouvement Ennahdha Souad Abderrahim, s'est exprimée dans la soirée du mercredi 9 mai, quant à la possibilité d’être la première femme "cheikh". Invitée sur le plateau de 24/7, Souad Abderrahim a assuré que les concertations et les négociations ont lieu quant à sa nomination à la tête de la municipalité de Tunis, et qu'elle "espère que ses collègues voteront pour elle". Concernant les déclarations faites par le chargé de communication au sein de Nidaa, Fouad Bouslama, qui a clairement affiché sa position contre la nomination d’une femme maire de Tunis, la responsable à Ennahdha a déclaré que, tout en respectant l'avis des autres, il faut "séparer le religieux du politique". "C'est mon unique réponse", a-t-elle souligné. "Il n'existe pas de position officielle de la part de Nidaa Tounes déclarant leur refus quant à ma nomination comme "cheikh"". Au sujet de la proposition du président de la République portant sur l'égalité dans l'héritage, Souad Abderrahim a indiqué qu'elle n'avait pas de position claire et définitive sur ce sujet puisqu'elle n'a pas "consulté de le projet de loi" et qu'elle ne pouvait, par conséquent, pas se prononcer sur la question. Elle a souligné toutefois qu'elle soutient l'initiative présidentielle qui vise à élargir le spectre des libertés offertes à la femme tunisienne.



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