Aux origines du lycée Cailloux/Gustave Flaubert

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Chroniques
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L'histoire de l'actuel lycée Gustave Flaubert commence après la Deuxième guerre mondiale. A cette époque, les agriculteurs français installés dans la vallée de la Medjerda cherchaient à installer leurs enfants dans des foyers à Tunis pour qu'ils puissent y poursuivre leur éducation secondaire. C'est dans cette optique que sera installé un foyer au Bardo. Dirigé par un comité directeur présidé par Henri Marès, un agriculteur de Bousalem, ce foyer sera vite confié à la congrégation des Assomptionnistes qui y organisèrent l'enseignement. Ensuite, les élèves et leurs maîtres déménageront à Carthage chez les Pères Blancs puis à la Marsa. Installés provisoirement dans une villa, ils verront la construction d'un collège démarrer. Ce collège allait voir le jour sur une parcelle de cinq hectares cédée par l'Archevêché. La construction de l'école sera payée par la veuve Maurice Cailloux qui demanda à ce que le collège à venir porte le nom de son défunt mari. A cet effet, elle fit un don de cinq millions de francs. Dès lors, une société est constituée avec des actionnaires français, essentiellement agriculteurs et fonctionnaires, avec pour but de construire et gérer l'établissement. Cette société sera fondée le 1er octobre 1948 et présidée par Henri Marès. Le collège Cailloux n'allait pas tarder à naître, en 1952, sous la houlette des Assomptionnistes qui le dirigeront de main de maître jusqu'en 1956. A l'indépendance de la Tunisie, en 1956, plusieurs actionnaires décidèrent de revendre leurs parts car ils n'allaient pas tarder à quitter le pays. La continuité de l'établissement devenait problématique car la société qui le gérait n'allait pas tarder à connaître des problèmes insolubles. On songea un temps à confier la totalité de la gestion aux Assomptionnistes mais ces derniers refusèrent la proposition à cause des charges financières. De fait, la congrégation n'allait pas tarder à quitter le collège en juin 1956, confirmant son retrait par une lettre officielle à l'Archevêque. C'est dans ces circonstances que la société de gestion du collège sera liquidée. L'établissement sera ensuite revendu à l'Etat français le 30 juin 1957. Le collège gardera le nom de Maurice Cailloux jusqu'en 1998. C'est depuis cette date qu'il porte le nom de Gustave Flaubert, en hommage au grand écrivain français, auteur du roman "Salammbô".



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