Pourquoi toujours aller jusqu'au bout de la patience ? Pourquoi ces intransigeances qui s'affrontent et se conspuent ?
La vague actuelle de grèves et de bras de fer trahit une grave incapacité à négocier et un manque absolu de pondération chez certains partenaires sociaux et aussi parmi le personnel politique.
À chaque conflit, on laisse pourrir les choses pour frôler le dérapage puis arrive le rétropédalage à grande vitesse.
Au lieu de chercher le consensus et les compromis, on joue aux coqs jusqu'à flirter avec le précipice.
Ensuite, après les grèves et parfois la violence, on revient à de meilleurs sentiments non sans avoir donné quelques coups de canif à la valeur travail.
C'est la même chose partout. Chez nos députés, nos partis politiques, nos syndicats et ailleurs, c'est la foire d'empoigne qui prévaut et les hurlements qui vont avec.
Ce n'est que bien plus tard, après des spectacles grotesques qu'on finit par trouver des semblants de solutions. À l’emporte-pièce et dans la mauvaise humeur.
Beaucoup parmi nous seraient bien inspirés en prenant modèle sur les deux ânes de notre illustration.
Ils nous épargneraient ainsi bien des crises de nerfs et des désillusions quant à la capacité de nos élites supposées.
À bons entendeurs, salut ! Qu'ils soient profs, taxis ou ministres !
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