Taoufik Rajhi : "Il faut s'attendre à de nouvelles augmentations des prix du carburant"

Taoufik Rajhi : "Il faut s'attendre à de nouvelles augmentations des prix du carburant"
National
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Le ministre chargé des grandes réformes, Taoufik Rajhi, a déclaré ce mardi que l'augmentation récente des prix des produits pétroliers a été décidée à cause de l'augmentation du prix du baril, qui a atteint les 70 dollars. Selon lui, l'Etat, après consultation d'experts et institutions financières internationales, a consacré 1500 millions de dinars pour les subventions liées au carburant, alors que le prix actuel du baril impose une somme de 4000 millions de dinars. "L’augmentation de 50 millimes ne fournira à l’Etat que 130 millions de dinars alors de nouvelles augmentations sont pour le moment prévues, à moins que le prix du baril ne baisse, nous décideront alors de baisser les prix de vente du carburant", a-t-il ajouté. Notons qu'à partir du dimanche 1er avril 2018, des augmentations ont été appliquées sur les prix de vente au public des produits pétroliers.
  • Essence super sans plomb : augmentation de 50 millimes (nouveau prix 1850 millimes/litre)
  • Gasoil super: augmentation de 50 millimes (nouveau prix 1610 millimes/litre )
  • Gasoil : augmentation de 50 millimes (nouveau prix 1330 millimes/litre )
Il faut rappeler que la dernière augmentation de ces prix a eu lieu en décembre 2017 (31 décembre 2017). En effet, les prix des produits pétroliers avaient augmenté de 50 millimes, en plus d’une augmentation du prix des bouteilles de gaz à usage ménager (300 millimes). Le mécanisme d’ajustement automatique des prix des hydrocarbures a été adopté en 2016 et doit être appliqué chaque trimestre après l’examen des prix des hydrocarbures en vue de décider d’une baisse ou d’une hausse des prix. Le Fonds Monétaire International (FMI) avait recommandé à la Tunisie, mercredi dernier, de prendre des décisions « importantes » pour améliorer sa situation financière générale, à travers, notamment, l’augmentation des impôts et le freinage des augmentations salariales dans le secteur public et la mise en place d’augmentations trimestrielles des prix du carburant.



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