Tunisie : Finie la grève des médecins internes et résidents !

Tunisie : Finie la grève des médecins internes et résidents !
National
print



Après quelques semaines de tension, un accord a finalement été conclu, dans l'après-midi du samedi 24 mars, entre le ministère de la Santé et l’Organisation Tunisienne des Jeunes Médecins (OTJM). La grève des médecins internes et résidents prend donc fin à partir de ce dimanche. Selon cet accord, les revendications des jeunes médecins seront satisfaites. Rappelons-le, le décret relatif au statut de base des médecins internes et des résidents a été publié le 9 mars dernier dans le Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT).
Arrêt de travail total
Pour rappel, l’organisation tunisienne des jeunes médecins a publié, le 27 février, un communiqué annonçant un arrêt de travail total à l’exception des services d’urgence et de réanimation. Les jeunes médecins internes et externes ayant décidé de poursuivre leur grève générale en boycottant les hôpitaux publics en raison du silence des autorités de tutelle et l’absence d’accord écrit quant à leurs revendications. Jeudi 22 février 2018, Imed Hammami, avait pourtant annoncé la fin du mouvement après la conclusion d’un accord avec les jeunes médecins. D’après lui, le statut des jeunes médecins (internes et résidents) sera promulgué ainsi que les professeurs aux CHU, les agents et les techniciens, précisant que le ministère va accélérer les mesures dans les deux mois qui viennent.
Protester contre « l’indifférence de l’autorité de tutelle »
Rappelons que les jeunes médecins ont décidé d’entrer en grève pour protester contre « l’indifférence de l’autorité de tutelle » et « le retard pris dans la publication du décret relatif au statut de base des médecins internes et des résidents ». En effet, la présidence du gouvernement a examiné ledit décret et l’a remis au ministère de la Santé publique depuis le 23 novembre dernier. Les jeunes médecins appellent également à dévoiler le projet de loi de reforme des études médicales, à faire participer les jeunes médecins à sa rédaction et à modifier les points concernant les mesures transitoires et le diplôme de doctorat. Ils revendiquent également une révision des salaires des médecins qui ont exercé pendant une année dans les structures sanitaires publiques dans le cadre du service national et l’impératif d’augmenter ces salaires de 750 à 1200 dinars.



Commentaires

André Parant juge nécessaire de préserver les acquis démocratiques en Tunisie

Précédent

Tunisie : Gel des commissions bancaires jusqu’à fin 2024

Suivant