Tunisie : La greffe de foie chez l'adulte interrompue, des patients en péril ?!

Tunisie : La greffe de foie chez l'adulte interrompue, des patients en péril ?!
National
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La greffe de foie aux CHU Mongi Slim à la Marsa et à l'hôpital Sahloul de Sousse, les deux seuls établissements où l’on pratique cette intervention délicate chez l'adulte, est interrompue. Un manque d’équipements et de produits nécessaires pour effectuer cette intervention en serait la cause. Les raisons restent floues mais selon les informations dont nous disposons elles seraient liées à des procédures budgétaires. En effet, des patients nous ont affirmé qu’ils ont été surpris par l’interruption de cette opération notamment à l’hôpital Mongi Slim, où la greffe de foie est interrompue depuis quelques semaines. Selon une source bien placée au ministère de la Santé publique, le montant alloué à l’acquisition de ces équipements a bel et bien été assuré dans le cadre du budget 2018 du ministère, mais des problèmes administratifs et organisationnels entravent l’avancement de ce dossier, d’autant plus que les intervenants sont multiples. En effet, ce qui a compliqué encore plus ce problème administratif c’est l’implication de plusieurs intervenants, dont notamment le Centre National pour la Promotion de la Transplantation d'Organes (CNPTO), la Caisse nationale d'assurance maladie (CNAM) et d’autres services au sein dudit ministère. Il faut noter que cette opération appelée aussi transplantation hépatique se poursuit normalement chez les nourrissons et enfants à l’Hôpital Fattouma Bourguiba à Monastir. Et c’est notamment le cas de Chokri Ben Rejeb qui s'inquiète, son état de santé ne cessant de se détériorer, alors qu’une opération de transplantation d'une partie de foie provenant d’un donneur, qui n’est autre que sa femme, s’annonce urgente. Le service de greffe de foie à l’hôpital Mongi Slim lui fait part d’un arrêt de cette opération. Nous avons contacté ce service au sein de l’hôpital Mongi Slim, l’un des plus importants hôpitaux de la capitale, mais nous n’avons eu accès à aucune information à ce sujet. Pendant ce temps-là, la vie de plusieurs patients est en péril, leur seule option étant d’attendre que ces problèmes administratifs soient résolus à terme, avant d’envisager le pire.



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