Les jeunes médecins et le ministère de la Santé dans une impasse...

Les jeunes médecins et le ministère de la Santé dans une impasse...
National
print



La crise entre le ministère de la Santé et l'Organisation Tunisienne des Jeunes médecins ne semble pas finie. Aucune solution ni accord n'ont été signés entre les deux parties, à l'issue d'une réunion tenue hier, mardi 6 mars 2018. Le document de l'accord n'a apparemment pas contenu les revendications des jeunes médecins d'où ces derniers ont refusé de signer. L'Organisation a refusé de signer le document de l'accord en raison de l'absence des revendications des jeunes médecins, précédemment acceptées par les autorités concernées. Rappelons que le ministre de la Santé publique, Imed Hammami, a déclaré hier que la grève des jeunes médecins pourrait être levée, annotant qu’un accord a été trouvé entre les deux parties. Ce n’est pourtant pas la première fois que Imed Hammami annonce la fin du mouvement après la conclusion d’un accord avec les jeunes médecins. Le 22 février dernier, il avait fait la même annonce en précisant que le statut des jeunes médecins (internes et résidents) sera promulgué ainsi que les professeurs aux CHU, les agents et les techniciens.
Protester contre « l’indifférence de l’autorité de tutelle »
Rappelons que les jeunes médecins ont décidé d’entrer en grève pour protester contre « l’indifférence de l’autorité de tutelle » et « le retard pris dans la publication du décret relatif au statut de base des médecins internes et des résidents ». En effet, la présidence du gouvernement a examiné ledit décret et l’a remis au ministère de la Santé publique depuis le 23 novembre dernier. Les jeunes médecins appellent également à dévoiler le projet de loi de reforme des études médicales, à faire participer les jeunes médecins à sa rédaction et à modifier les points concernant les mesures transitoires et le diplôme de doctorat. Ils revendiquent également une révision des salaires des médecins qui ont exercé pendant une année dans les structures sanitaires publiques dans le cadre du service national et l’impératif d’augmenter ces salaires de 750 à 1200 dinars.



Commentaires

André Parant juge nécessaire de préserver les acquis démocratiques en Tunisie

Précédent

France - Migration : Un don de cinq millions d'euros au profit de la Tunisie

Suivant