Enfants autistes maltraités : Le gouvernement s'engage à résoudre l’affaire

Enfants autistes maltraités : Le gouvernement s'engage à résoudre l’affaire
National
print



Le comité de soutien aux enfants autistes victimes de maltraitance a déclaré ce mercredi 28 février que le gouvernement s’est engagé à résoudre l’affaire des enfants autistes victimes de maltraitance et à trouver des solutions au dossier des personnes souffrant de cette maladie. Dans un communiqué relayé par l'agence TAP, le comité a ajouté que la réunion qui s’est tenue, hier, entre ses représentants et ceux du gouvernement a été "positive" et "réconfortante". Les représentants du gouvernement ont souligné leur détermination à renforcer davantage le contrôle de tous les établissements qui accueillent des enfants autistes et à prendre toutes les mesures nécessaires pour soutenir ces enfants, indique le communiqué. Selon la même source, les représentants du gouvernement ont indiqué avoir relevé plusieurs défaillances dans le centre d’El Menzeh 7 où ils ont soupçonné des cas de maltraitance sur des enfants autistes, affirmant que des sanctions seront prises à l’encontre de toute personne impliquée dans cette affaire. Rappelons-le, quatre accusés ont été traduits devant le 3e juge d’instruction du tribunal de l’Ariana dans l’affaire des enfants autistes maltraités du centre « Les Premiers Pas Qui Comptent » à El-Menzah 7 (Ariana). Il s’agit de la directrice du centre de protection des enfants autistes, deux éducatrices et un ouvrier. La directrice du centre de protection des enfants autistes et ses deux employées avaient été arrêtées. Une enquête judiciaire a été ouverte suite à la diffusion d’une séquence vidéo sur les réseaux sociaux, qui montre des enfants subir par des éducateurs des actes de violence physique. Dans cette vidéo on voit une enseignante qui brutalise un enfant autiste. Le parquet a ainsi ordonné leur mise en garde à vue et a pris la décision d’engager une action en justice pour torture, maltraitance sur mineurs et violence à l’encontre d’enfants. Finalement, le juge d’instruction a émis un mandat de dépôt, dans la soirée du mercredi 21 février 2018, à l’encontre d’une seule éducatrice dans l’affaire des enfants autistes agressés dans un centre à l’Ariana. Les autres accusés ont été maintenus en état de liberté, c’est ce qu’a déclaré à l’agence TAP, le substitut du procureur de la République Moez Gheribi. Lire aussi :



André Parant juge nécessaire de préserver les acquis démocratiques en Tunisie

Précédent

Stress hydrique : le taux de remplissage des barrages est de 35,8%

Suivant