Enfants autistes maltraités : La directrice du centre et deux éducatrices poursuivies pour torture

Enfants autistes maltraités : La directrice du centre et deux éducatrices poursuivies pour torture
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La directrice du centre pour enfants autistes à l'Ariana et deux éducatrices vont être poursuivies pour torture, maltraitance sur mineurs et violence à l'encontre d'enfants. Arrêtées ce lundi 19 février 2018 pour agressions physique et moral à plusieurs reprises, à l'encontre des enfants, les trois femmes sont passées aux aveux, indique le ministère public, dans un communiqué publié ce mardi 20 février. La brigade de la police judiciaire de l'Ariana a interrogée les trois prévenues, en présence du commissaire régional de la protection de l'enfance et ces dernières ont avoué avoir agressé les enfants du centre, reconnaissant ainsi les faits, annonce le ministère de l’intérieur dans un communiqué publié ce mardi 20 février 2018.
Garde à vue
Le parquet a ainsi ordonné leur mise en garde à vue et a pris la décision d'engager une action en justice pour torture, maltraitance sur mineurs et violence à l'encontre d'enfants. La directrice du centre de protection des enfants autistes et ses deux employées avaient été arrêtées hier, dans le cadre de l’affaire des enfants autistes maltraités pour être interrogées. Une enquête judiciaire a été ouverte suite à la diffusion d'une séquence vidéo sur les réseaux sociaux, qui montre des enfants subir par des éducateurs des actes de violence physique. Dans cette vidéo on voit une enseignante qui brutalise un enfant autiste.
Les enfants du centre placés sous contrôle médical et psychologique
En réaction à cette affaire, la Présidence du gouvernement a décidé de demander une ordonnance judiciaire du juge de la famille pour placer tous les enfants du centre pour enfants autistes de l’Ariana sous le contrôle médical et psychologique de spécialistes relevant des ministères des Affaires Sociales et de l’Education "en vertu des dispositions l’article 59 ter du Code de protection de l’Enfance", indique-t-elle dans un communiqué. Il a également été décidé, ajoute la présidence du gouvernement, de placer ce centre sous le contrôle pédagogique du ministère des Affaire Sociales jusqu’à la fin de l’enquête judiciaire en cours, rapporte l'Agence TAP. Lire aussi :



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