Tunisie : Suicide par pendaison, la Baleine Bleue a encore sévi

Tunisie : Suicide par pendaison, la Baleine Bleue a encore sévi
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Le jeu en ligne "Blue Whale Game" connu aussi sous le nom de "Blue Whale Challenge" qui avait été signalé en décembre 2017 par l'Agence Nationale de la Sécurité Informatique (ANSI) a encore frappé. Ce jeu qui consiste à relever des défis morbides, tel que le suicide, avait attiré l'attention des parents en Russie comme au Royaume-Uni mais c'est aujourd'hui en Tunisie que la Baleine Bleue a sévit avec le suicide par pendaison d'une adolescente de 14 ans à Monastir. Il s'agit de la deuxième victime de ce jeu incitant à la mutilation et pire encore ; passer du défi virtuel à un acte extrême tel que le suicide. Récemment, Mehdi Belkhaoui, adepte du jeu également, s'était pendu au domicile familial (Zaghouan) tout comme la jeune Amel Korbi qui a suivi les règles du jeu à la lettre.
Des victimes à travers le monde
Si la Russie compte 130 victimes depuis septembre, nos voisins marocains ont également pleuré la perte d'un adolescent qui s'était jeté du haut d'un immeuble après avoir atteint le 50ème défi, soit le dernier niveau du jeu. La viralité de ce produit russe est telle que des victimes ont été déclarées aussi en Algérie où un garçon de neuf ans a heureusement survécu après s'être passé la corde au cou, d'après le Huffpost Maghreb. L'un des créateurs de "Blue Whale Challenge", Philipp Boudeïkine, avait été jugé en juillet 2017 où il avait écopé de trois ans de prison, reconnaissant son implication dans le suicide de deux jeunes filles âgées de 15 et 16 ans en Sibérie. Malgré des aveux, Boudekeïne avait déclaré qu'il considérait ces victimes comme des "déchets biologiques" et que le jeu avait pour objectif uniquement de "nettoyer la société", explique le journal L'Express.
Provocation au suicide puni par la loi

Une menace qui est à prendre en considération autant par les autorités que par les parents au vu de la fragilité et sensibilité des joueurs de plus en plus jeunes et inconscients.

D'ailleurs, les autorités françaises avaient posté un message d'alerte sur leur compte Twitter en mars 2017, avertissant ainsi de l'illégalité assimilée à ce jeu qui incite au suicide.

Les aveux du créateur de "Blue Whale Game" n'ont cependant pas permis de retirer le jeu accessible à tous sur la toile.

Sonia Falcou




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