Espionnage : Mohsen Marzouk se défend, la justice évoque des crimes financiers

Espionnage : Mohsen Marzouk se défend, la justice évoque des crimes financiers
National
print



Le porte-parole du Tribunal de première instance de Tunis, du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme et du pôle judiciaire économique et financier, Sofiene Selliti a affirmé que les rumeurs divulguées par le quotidien Al Chourouk sur un scandale d'espionnage impliquant des parties tunisiennes et étrangères sont infondées. Selon Sofiene Selliti, "l'affaire concerne, plutôt, des crimes financiers et de malversation. Il a indiqué dans un communiqué publié vendredi soir par l'Agence TAP que les informations relayées par le média en question, concernent des faits dont le parquet avait ordonné la vérification à travers l'unité de recherche dans les crimes terroristes et les crimes organisés touchant la sécurité du territoire national à la direction générale de la sécurité nationale d'El Gorjani.
Crimes financiers et malversations
Les investigations menées ont confirmé que l'affaire se rapporte à des crimes financiers et de malversation et, en raison de sa nature, elle a été confiée au pôle judiciaire économique et financier. Al Chourouk qui a publié une enquête en deux parties sous le titre "scandale d'espionnage en Tunisie... des ministres, des chefs de partis politiques, des directeurs de banques et un ancien directeur général de la douane impliqués dans un réseau d'espionnage dirigé par un homme d'affaire français", indique qu'après l'émission d'un mandat d'arrêt contre le conseiller du ministre de la Santé et d'un directeur général au ministère des Domaines de l'Etat, les recherches auraient révélé l'implication de hauts fonctionnaires de l'Etat et des hommes politiques dans un grand scandale d'espionnage.
Mohsen Marzouk réagit
Cette même source écrit aussi que d'éminentes personnalités politiques et des directeurs généraux seraient impliqués dans une affaire d'espionnage pour le compte d'un Français et évoque l'existence d'une application suspecte à l'intérieur du Palais de Carthage". Mohsen Marzouk, secrétaire général de Machroû Tounes, dont le nom a été cité par Al Chourouk, a réagi en appelant, vendredi 9 février 2018, à l’ouverture d’une enquête officielle à propos des investigations du quotidien notamment à la suite du démenti du porte-parole du Tribunal de première instance de Tunis.



Commentaires

André Parant juge nécessaire de préserver les acquis démocratiques en Tunisie

Précédent

Tunisie : Gel des commissions bancaires jusqu’à fin 2024

Suivant