Violence en Tunisie, les médias étrangers se déchaînent encore une fois !

Violence en Tunisie, les médias étrangers se déchaînent encore une fois !
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Au moindre mouvement d’instabilité en Tunisie, les médias étrangers et notamment français, les mettent illico-presto sous leurs projecteurs. C’est ce qui se passe actuellement après les derniers actes de violences et vandalismes qui ont eu lieu un peu partout dans le pays, sous couvert de protestations sociales. En effet, en passant en revue la presse étrangère, on retrouve des titres alarmants comme : « La Tunisie, au bord de l’implosion », et ce pour revenir sur une situation loin d’être aussi alarmante.   « La Tunisie, au bord de l’implosion », tel a été le titre du Point, pour revenir sur les derniers évènements sécuritaires et sociaux survenus depuis lundi dernier. Le journal prétend même que « le spectre de la révolution de 2011 n'est pas bien loin et que quelques pays commencent à donner des consignes à leurs citoyens installés sur place. Pour sa part, le Figaro a mis en ligne hier jeudi 11 janvier, un article pour revenir sur ces évènements qualifiant ces événements de crise. « Ces troubles sont la face la plus violente d'un large mouvement de contestation contre la cherté de la vie qui agite l'ensemble du pays » a-t-on dit. Le Monde a consacré un article pour traiter ces actualités tunisiennes, s’appuyant sur une interview du directeur de recherches à l’Institut français des relations internationales et stratégiques (IRIS). Le quotidien se demande, en tout cas, si ces regains de tensions réguliers sont le symptôme d’une crise profonde ? « La Tunisie s’enflamme à nouveau. Des manifestations contre la cherté de la vie ont lieu dans de nombreuses villes depuis le 8 janvier et se soldent par des scènes de dégradations, de pillages et d’affrontements avec les forces de l’ordre » a pour sa part écrit La Croix, rappelant qu’il y a eu 10.000 protestations sociales dans le pays en 2017. D’autre part, et dans un reportage publié par TV5 Monde, la chaîne a fait la collecte de témoignages péjoratifs issus de la ville de Tébourba où un jeune a trouvé la mort dans des évènements de protestation et d’affrontements avec la police. « Ni travail ni avenir à Tebourba, ville déshéritée de Tunisie » a ainsi titré le site de la chaîne. Certes ces médias n’ont pas inventé ces événements survenant en Tunisie, mais ce traitement médiatique assez particulier, pourrait reconstruire l’image péjorative de laquelle la Tunisie essaye de se détacher. En effet, ces médias étrangers ont tendance à présenter la Tunisie comme étant un pays en perpétuelle instabilité politique, sociale et même sécuritaire, mais la réalité est autre.



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