Des responsables du ministère des Finances auraient supprimé des dettes "sans garantie de remboursement"

Des responsables du ministère des Finances auraient supprimé des dettes "sans garantie de remboursement"
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De nouveaux dossiers de corruption font surface.  Le président de l’Instance nationale de lutte contre la corruption (INLUCC), Chawki Tabib, a dévoilé hier, jeudi 21 décembre, de nouveaux dossiers de corruption impliquant des responsables au ministère des Finances. Les dossiers de suspicions de corruption concernées impliquent des responsables au ministère et portent sur la fiscalité. Ces dossiers ont, selon Tabib, causé des pertes financières énormes pour l’Etat, à travers "l’octroi d’attestations de main levée sur plusieurs biens fonciers". D'autres cas de corruption présumée ont été également enregistrés, note Tabib. Ces cas concernent les circuits de distribution du tabac et la clôture de patentes sans règlement des arriérés de leurs propriétaires et interviennent en application des décisions prises par certains responsables de la finance publique.
Des dettes supprimées par des responsables au ministère des Finances
Le président de l'INLUCC a cité, à titre d'exemple, un dossier de corruption relatif à une suppression de dettes estimées à 13 millions de dinars par des responsables du département des Finances. "Ces fonds auraient dus être injectés dans la trésorerie de l’Etat", a-t-il ajouté, assurant que ce dossier est déjà soumis au pôle judiciaire, financier et économique. "Il y a eu également une suppression des dettes de certaines entreprises et personnes physiques sans garantie de remboursement ainsi que des dépassements relatifs l’octroi des autorisations de vente du Tabac", a-t-il expliqué.
Investir dans la lutte contre la corruption
Chawki Tabib a de nouveau souligné l’importance de l’approche préventive et réformiste dans le domaine de la lutte anti-corruption, notamment au niveau de l’investissement dans cette lutte. L’Etat devrait selon lui dépenser pas moins de 5 dollars par citoyen dans le domaine de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption. "Sur chaque dollar dépensé dans la lutte contre la corruption, l’Etat s’assure des retombées de l’ordre de 150 dollars, a jouté Tabib.



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